Ce ne fut pas sans un léger choc au coeur qu'à la première page de la liste des étrangers, j'aperçus les mots : « Simonet et famille. » J'avais en moi de vieilles rêveries qui dataient de mon enfance et où toute la tendresse qui était dans mon coeur mais qui, éprouvée par lui, ne s'en distinguait pas, m'était apportée par un être aussi différent que possible de moi. Cet être, une fois de plus je le fabriquais, en utilisant pour cela le nom de Simonet et le souvenir de l'harmonie qui régnait entre les jeunes corps que j'avais vus se déployer sur la plage en une procession sportive digne de l'antique et de Giotto.