Vinteuil

Marcel Proust | Albertine et Gilberte | Gomorrhe dispersée | Elle me demanda tout d'un coup si j'aimais les femmes. Je ne sais quelle idée baroque me prit de la mystifier, je lui répondis que oui
Marcel Proust | avec un Elstir, avec un Vinteuil, avec leurs pareils, nous volons vraiment d'étoiles en étoiles
Marcel Proust | C'est que cette femme n'a fait que susciter par des sortes d'appels magiques mille éléments de tendresse existant en nous à l'état fragmentaire et qu'elle a assemblés, unis, effaçant toute lacune entre eux
Marcel Proust | C'était elle qui était maintenant ce qu'Albertine avait été autrefois : mon amour pour Albertine n'avait été qu'une forme passagère de ma dévotion à la jeunesse
Marcel Proust | Ce n’est pas le mal qui lui donnait l’idée du plaisir, qui lui semblait agréable ; c’est le plaisir qui lui semblait malin
Marcel Proust | Ce temps du reste qu'il faut à un individu – comme il me le fallut à moi à l'égard de cette sonate – pour pénétrer une oeuvre un peu profonde
Marcel Proust | ces grands chefs-d'oeuvre ne commencent pas par nous donner ce qu'ils ont de meilleur
Marcel Proust | Combien peu d'ailleurs, je savais, je saurais jamais de cette histoire d'Albertine, la seule histoire qui m'eût particulièrement intéressé
Marcel Proust | comme ces poètes qui remplissent leur prétendu Paradis de prairies, de fleurs, de rivières qui font double emploi avec celles de la Terre
Marcel Proust | craignant que, désillusionnée de l'art, elle ne le fût en même temps de l'amour
Marcel Proust | j'aime Odette de tout mon coeur, mais pour lui faire des théories d'esthétique, il faut tout de même être un fameux jobard
Marcel Proust | je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être – s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, – la communication des âmes
Marcel Proust | Je me rendais compte de tout ce qu'a de réel l'oeuvre de Wagner | D'où la plénitude d'une musique que remplissent en effet tant de musiques dont chacune est un être
Marcel Proust | l'enchaînement de circonstances | c'était une des expressions favorites de M. de Charlus
Marcel Proust | la scène à Montjouvain | l’idée que je me suis faite du sadisme | j'avais dangereusement laissé s'élargir en moi la voie funeste et destinée à être douloureuse du Savoir | Mlle Vinteuil, son amie et Albertine
Marcel Proust | la sonate de Vinteuil | La petite phrase continuait à s'associer pour Swann à l'amour qu'il avait pour Odette
Marcel Proust | Le monde étant le royaume du néant, il n'y a entre les mérites des différentes femmes du monde que des degrés insignifiants
Marcel Proust | Le septuor de Vinteuil | chef-d'oeuvre triomphal et complet | plus merveilleuse qu'une adolescente, la petite phrase, vint à moi, reconnaissable sous ces parures nouvelles
Marcel Proust | Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n’ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas
Marcel Proust | les grands littérateurs n'ont jamais fait qu'une seule oeuvre, ou plutôt réfracté à travers des milieux divers une même beauté qu'ils apportent au monde
Marcel Proust | Mlle de Saint-Loup
Marcel Proust | Mlle de Stermaria | Mlle ou plutôt Mme de Stermaria, car elle avait divorcé après trois mois de mariage | Vicomtesse Alix de Stermaria
Marcel Proust | terrible révélation d'Andrée | Albertine et Morel | une maison de femmes à Couliville, où quatre ou cinq la prirent ensemble ou successivement | C'était la passion d'Albertine
Marcel Proust | un être extra-temporel | un peu de temps à l'état pur. L'être qui était rené en moi | résurrections du passé | faire une oeuvre d'art
Marcel Proust | un volume du journal inédit des Goncourt | (Pastiche, Le Temps Retrouvé)
Marcel Proust | Une sadique comme elle est l’artiste du mal, ce qu’une créature entièrement mauvaise ne pourrait être car le mal ne lui serait pas extérieur