Alors, contemplant cette terrasse où il ne viendrait plus, où personne ne pourrait combler son désir, cette mer aussi qui l’enlevait à elle et lui donnait en échange, dans l’imagination de la jeune fille, un peu de son grand charme mystérieux et triste, charme des choses qui ne sont pas à nous, qui reflètent trop de cieux et craignent trop de rivages, Violante fondit en larmes.
Marcel Proust
Violante ou la Mondanité (extrait)
nouvelle en quatre chapitres (Enfance méditative de Violante – Sensualité – Peines d'amour – La Mondanité)
Les Plaisirs et les Jours
*
Marcel Proust lu par l'actrice italienne Liliana Bottone : Violante o la Mondanità, 22 min