Marcel Proust | A la recherche du temps perdu
Texte : I II III IV V VI VII
Anthologie | Etude | Livre | Résumé
201 Un matin, Saint-Loup m'avoua qu'il avait écrit à ma grand-mère
202 À ma demande d'aller voir les Elstir de Mme de Guermantes
203 Mon père nous avait raconté qu'il savait maintenant
204 Ayant quitté Paris où, malgré le printemps commençant
205 J'aurais aimé que nous puissions, toi et moi
206 À ce moment on vint dire à Aimé qu'un monsieur le priait
207 Un numéro du programme me fut extrêmement pénible. Une jeune femme
208 À ce moment, je vis Saint-Loup lever son bras verticalement
209 Puis le talent n'est pas un appendice postiche
210 Mon Dieu, les ministres, mon cher Monsieur
211 Bonjour Alix, dit Mme de Villeparisis
212 Le visiteur importun entra
213 L'excellent écrivain G*** entra
214 Un regard du baron de Guermantes
215 Bloch s'était montré enchanté de l'idée de connaître M. de Norpois
216 J'ai entendu que vous refusiez l'amie de Robert, dit Mme de Guermantes
217 Mais si, c'est très mystérieux, l'amour
218 M. de Norpois leva les yeux au ciel
219 Je vous trouve tous aussi assommants les uns que les autres avec cette affaire
220 Bloch ne put arriver à le faire parler de la question de la culpabilité de Dreyfus
221 Comme Bloch s'approchait d'elle pour lui dire au revoir
222 Ils causèrent un instant ensemble et sans doute de moi
223 C'est ainsi que le prince de Faffenheim avait été amené
224 J'ai raconté bien auparavant ma stupéfaction
225 Qui sait, peut-être en voyant que j'agis ainsi
226 M. de Charlus s'interrompit pour me poser des questions sur Bloch
227 Pour ma part, à peine rentré à la maison
228 Ta grand-mère pourrait peut-être aller s'asseoir
229 La marquise reprit un ton plus doux
230 | 3.2.1 Le Côté de Guermantes II - 1 | Nous retraversâmes l'avenue Gabriel
231 il semblait, de même que la méchanceté aime à exagérer
232 Dans un de ces moments où, selon l'expression populaire
233 Le sixième jour, Maman, pour obéir aux prières de grand-mère
234 Quelques jours plus tard, comme je dormais, ma mère vint m'appeler
235 | 3.2.2 Le Côté de Guermantes II - 2 | Depuis plusieurs nuits
236 Depuis le matin on avait allumé le nouveau calorifère
237 Tout cela est tiré du trésor social. Mais justement le milieu d'Albertine
238 Si vraiment vous permettez que je vous embrasse
239 Albertine m'avait tant retardé
240 Cependant je dois dire qu'une surprise d'un genre opposé
241 Albertine me parlait peu, car elle sentait que j'étais préoccupé
242 J'ai dit (et précisément c'était, à Balbec, Robert de Saint-Loup
243 Car, le soir du brouillard, les nobles du café
244 Cependant je regardais Robert et je songeais à ceci
245 La duchesse ne m'ayant pas parlé de son mari
246 Comme le duc se gênait fort peu avec ses invités
247 Ensuite je demandai au duc de me présenter
248 Le même génie de la famille présentait à Mme de Guermantes
249 Un certain nombre de réalités bonnes ou mauvaises
250 Quand le salon devenait trop plein
251 Ainsi grâce, une fois à Taquin le Superbe
252 M. de Guermantes, à cette époque de sa vie
253 Cependant, en se mettant à table, la princesse de Parme
254 À tant de raisons de déployer son originalité locale, les écrivains préférés
255 Malgré l'extrême fatigue qu'elle commençait à éprouver, la princesse était ravie
256 Puisque nous parlions de votre famille, Oriane, dit la princesse
257 La commode sur laquelle la plante est posée
258 Après avoir gravi les hauteurs inaccessibles du nom de Guermantes
259 Dans les familles bourgeoises on voit parfois naître des jalousies
260 À plusieurs reprises déjà j'avais voulu me retirer
261 Pour toutes ces raisons, les causeries avec la duchesse
262 Si vous voulez me dire, monsieur, qui m'a perfidement calomnié
263 Mais enfin je ne puis vous donner d'éclaircissements
264 Ce fut le duc seul qui me reçut dans sa bibliothèque
265 Je n'avais pas vu Swann depuis très longtemps
266 S'il y avait tout le temps des querelles
267 | 4. Sodome et Gomorrhe | On sait que bien avant d'aller ce jour-là
268 J'avais perdu de vue le bourdon
269 Dès le début de cette scène une révolution, pour mes yeux dessillés
270 Pour les uns, ceux qui ont eu l'enfance la plus timide
271 Au reste j'exagérais beaucoup alors, devant cette révélation première
272 | 4.2.1 Sodome et Gomorrhe II - 1 | Comme je n'étais pas pressé d'arriver
273 Je fus à ce moment arrêté par un homme assez vulgaire
274 La distance qui me séparait de l'entrée des jardins
275 Tellement distrait dans le monde que je n'appris
276 On ne cessa de trouver à ce salut toutes les qualités
277 On vit passer une duchesse fort noire
278 J'avais grande envie de savoir ce qui s'était exactement passé entre le prince et Swann
279 J'allais traverser le fumoir et parler à Swann
280 Comme ces deux jeunes gens ont un air étrange
281 Nous allâmes nous asseoir
282 Quand Swann fut parti, je retournai dans le grand salon
283 Je revois toute cette sortie
284 Ces pittoresques études de géographie linguistique
285 Je fis semblant d'être en train d'écrire
286 Certes le petit clan des Verdurin avait actuellement un intérêt autrement vivant
287 | Les Intermittences du coeur | Ma seconde arrivée à Balbec
288 Quant à l'oubli de ma grand-mère où j'avais vécu jusqu'ici
289 Sur la carte qu'on me remit, Mme de Cambremer
290 Maman qui avait rencontré Albertine
291 | 4.2.2 Sodome et Gomorrhe II - 2 | Dans ma crainte que le plaisir trouvé
292 Avec l'orgueil démocratique qui le caractérisait
293 Quelques jours après, à Balbec, comme nous étions dans la salle de danse du casino
294 Le Sidaner était l'artiste élu par l'ami des Cambremer
295 Oh ! elles s'envolent, s'écria Albertine
296 Sur un signe de sa belle-fille, Mme de Cambremer
297 Comme si Albertine avait dû avoir de la peine à croire
298 Non seulement les jeunes filles étaient peu nombreuses
299 je montais au contraire dans la chambre de deux soeurs
300 Nous étions, Albertine et moi, devant la station Balbec
301 Tout en causant avec lui, mais brièvement
302 Pendant les premières secondes où le petit groupe se fut engouffré dans le wagon
303 Cottard disait beaucoup plus souvent
304 C'est en silence et sans plaisanteries de mauvais goût
305 Oubliant qu'elle tenait à son coin, Mme Sherbatoff
306 Le sculpteur fut très étonné d'apprendre que les Verdurin
307 Je venais de transmettre à Mme Verdurin le message
308 Enfin, un jardin de curé
309 Un philosophe qui n'était pas assez moderne pour elle, Leibniz
310 Saniette voyait avec joie la conversation prendre un tour si animé
311 Vous comprenez que je ne regrette pas Elstir
312 Je ne saurais dire aujourd'hui comment Mme Verdurin
313 Est-ce que vous comptez rester longtemps sur la côte
314 Des rafraîchissements étaient servis
315 On distinguait à peine la mer
316 | 4.2.3 Sodome et Gomorrhe II - 3 | Je tombais de sommeil
317 Quand j'avais croisé M. de Charlus
318 Arrivée au bas de la route de la corniche, l'auto monta
319 Il peut sembler que mon amour pour les féeriques voyages en chemin de fer
320 Quand Albertine trouvait plus sage de rester à Saint-Jean-de-la-Haise pour peindre
321 Après le dîner l'auto ramenait Albertine
322 Pour revenir au mécanicien
323 Il faisait déjà nuit quand nous montions dans l'omnibus
324 Albertine ne pouvait le gêner
325 Quand M. de Charlus ne parlait pas de son admiration pour la beauté de Morel
326 Quand, pour une raison quelconque, on introduit
327 Si M. de Charlus en jetant sur le papier cette lettre
328 Cottard arriva enfin quoique mis très en retard
329 Cependant le soir où Morel devait être absent était arrivé
330 Les relations des Cambremer ne tardèrent pas
331 Le jour du dîner venu, on attendait dans le grand salon de Féterne
332 Il suffit de la sorte qu'accidentellement
333 | 4.2.4 Sodome et Gomorrhe II - 4 | Je n'attendais qu'une occasion pour la rupture
334 Peu à peu le ciel éteint s'allumait
335 Deux ou trois fois, pendant un instant
336 | 5. La Prisonnière | Dès le matin, la tête encore tournée contre le mur
337 Malgré tout et même en dehors de la question convenance
338 Sans me sentir le moins du monde amoureux d'Albertine
339 Françoise venait allumer le feu
340 Mais déjà la journée finissait et j'étais envahi par la désolation du soir
341 Bien souvent, par exemple, ce n'était pas pour donner le change
342 Charlie avait d'autant moins écouté ces éloges
343 Ainsi, à la fin de son séjour à Balbec, il avait perdu
344 Dès que la jalousie est découverte, elle est considérée par celle
345 Albertine n'avait-elle pas été devant l'hôtel comme une grande actrice de la plage en feu
346 Mais ce plaisir de la voir dormir
347 J'avais promis à Albertine que, si je ne sortais pas avec elle
348 Ce soir-là, le projet qu'Albertine avait formé
349 D'ailleurs, Albertine m'effrayait en me disant
350 La souffrance dans l'amour cesse par instants, mais pour reprendre
351 Je ne trouvais nullement répréhensible
352 Le lendemain de cette soirée où Albertine m'avait dit
353 Dans ces divers sommeils, comme en musique encore
354 J'étais en tout cas bien content qu'Andrée accompagnât Albertine
355 Je me mis à lire la lettre de maman
356 N'importe, cela revenait au même. Il fallait à tout prix empêcher
357 D'abord il fallait être certain que Léa allât vraiment au Trocadéro
358 Mais malgré la richesse de ces oeuvres
359 J'avais à peine le temps d'apercevoir
360 Parfois, dans les heures où elle m'était le plus indifférente, me revenait le souvenir
361 Pour lui faire paraître sa chaîne plus légère
362 | 5.2 La Prisonnière - 2 | Je devinai longtemps après | Après le dîner, je dis à Albertine
363 La mort de Swann m'avait, à l'époque, bouleversé
364 C'est comme ça, Brichot, que vous vous promenez la nuit avec un beau jeune homme
365 Oui, elle sait se vêtir
366 Mais il est temps de rattraper le baron
367 Si nous n'avions que des membres
368 Ces exclusions de M. de Charlus
369 Mme Verdurin attendait donc les invitées du baron
370 Ce qui perdit M. de Charlus ce soir-là fut la mauvaise éducation
371 Vinteuil était mort depuis nombre d'années
372 Cependant le septuor qui avait recommencé
373 Pour cette fête-ci, les éléments impurs qui s'y conjuguaient
374 Les invitées de M. de Charlus s'en allèrent
375 Or, comme je sortais du salon appelé salle de théâtre
376 J'avais été frappé en apprenant que le nom Villeparisis
377 Je vis que M. de Charlus allait nous dire
378 Déjà dans son esprit rusé avait germé une combinaison
379 Ainsi M. de Charlus, pour anticiper
380 | 5.3 La Prisonnière - 3 | On pourrait croire, avec le caractère terrible de M. de Charlus | Voyant l'heure et craignant qu'Albertine
381 Albertine ne m'avait jamais dit qu'elle me soupçonnât d'être jaloux
382 Mais pendant qu'elle me parlait, se poursuivait en moi
383 Cette crainte vague éprouvée par moi chez les Verdurin, qu'Albertine me quittât
384 Il n'y eut qu'un moment où j'eus pour elle une espèce de haine
385 Ce matin-là, pendant qu'Albertine dormait et que j'essayais de deviner ce qui était caché en elle
386 Tout avait péri de ce temps, mais tout renaissait
387 Les phrases de Vinteuil me firent penser à la petite phrase
388 Par instants, dans les yeux d'Albertine
389 Mais enfin du moins, Andrée allait partir
390 Je savais bien qu'elle ne pouvait me quitter sans me prévenir
391 Nous nous arrêtâmes dans une grande pâtisserie
392 | 6. Albertine disparue | Mademoiselle Albertine est partie
393 Certes, ce coup physique au coeur que donne une telle séparation
394 Devant la porte d'Albertine, je trouvai une petite fille pauvre
395 Saint-Loup, que je savais à Paris, fut mandé par moi
396 Saint-Loup devait être à peine dans le train
397 Puis la concurrence des autres formes de la vie rejetait dans l'ombre
398 J'écrivis à Albertine
399 En faisant la chambre d'Albertine, Françoise, curieuse
400 Mais en somme la lettre d'Albertine n'avançait en rien