Flaubert | Madame Bovary | 35 | Charles, le lendemain / The next day Charles / Am Tage darauf ließ Karl

 

XI

Charles, le lendemain, fit revenir la petite. Elle demanda sa maman. On lui répondit qu’elle était absente, qu’elle lui rapporterait des joujoux. Berthe en reparla plusieurs fois ; puis, à la longue, elle n’y pensa plus. La gaieté de cette enfant navrait Bovary, et il avait à subir les intolérables consolations du pharmacien.

Les affaires d’argent bientôt recommencèrent, M. Lheureux excitant de nouveau son ami Vinçart, et Charles s’engagea pour des sommes exorbitantes ; car jamais il ne voulut consentir à laisser vendre le moindre des meubles qui lui avaient appartenu. Sa mère en fut exaspérée. Il s’indigna plus fort qu’elle. Il avait changé tout à fait. Elle abandonna la maison.

Alors chacun se mit à profiter. Mlle Lempereur réclama six mois de leçons, bien qu’Emma n’en eût jamais pris une seule (malgré cette facture acquittée qu’elle avait fait voir à Bovary) : c’était une convention entre elles deux ; le loueur de livres réclama trois ans d’abonnement ; la mère Rolet réclama le port d’une vingtaine de lettres ; et, comme Charles demandait des explications, elle eut la délicatesse de répondre :

— Ah ! je ne sais rien ! c’était pour ses affaires.

À chaque dette qu’il payait, Charles croyait en avoir fini. Il en survenait d’autres, continuellement.

Il exigea l’arriéré d’anciennes visites. On lui montra les lettres que sa femme avait envoyées. Alors il fallut faire des excuses.

Félicité portait maintenant les robes de Madame ; non pas toutes, car il en avait gardé quelques-unes, et il les allait voir dans son cabinet de toilette, où il s’enfermait ; elle était à peu près de sa taille, souvent Charles, en l’apercevant par derrière, était saisi d’une illusion, et s’écriait :

— Oh ! reste ! reste !

Mais, à la Pentecôte, elle décampa d’Yonville, enlevée par Théodore, et en volant tout ce qui restait de la garde-robe.

Ce fut vers cette époque que Mme veuve Dupuis eut l’honneur de lui faire part du « mariage de M. Léon Dupuis, son fils, notaire à Yvetot, avec Mlle Léocadie Lebœuf, de Bondeville. » Charles, parmi les félicitations qu’il lui adressa, écrivit cette phrase :

« Comme ma pauvre femme aurait été heureuse ! »

Un jour qu’errant sans but dans la maison, il était monté jusqu’au grenier, il sentit sous sa pantoufle une boulette de papier fin. Il l’ouvrit et il lut : « Du courage, Emma ! du courage ! Je ne veux pas faire le malheur de votre existence. » C’était la lettre de Rodolphe, tombée à terre entre des caisses, qui était restée là, et que le vent de la lucarne venait de pousser vers la porte. Et Charles demeura tout immobile et béant à cette même place où jadis, encore plus pâle que lui, Emma, désespérée, avait voulu mourir. Enfin, il découvrit un petit R au bas de la seconde page. Qu’était-ce ? Il se rappela les assiduités de Rodolphe, sa disparition soudaine et l’air contraint qu’il avait eu en le rencontrant depuis, deux ou trois fois. Mais le ton respectueux de la lettre l’illusionna.

— Ils se sont peut-être aimés platoniquement, se dit-il.

D’ailleurs, Charles n’était pas de ceux qui descendent au fond des choses ; il recula devant les preuves, et sa jalousie incertaine se perdit dans l’immensité de son chagrin.

On avait dû, pensait-il, l’adorer. Tous les hommes, à coup sûr, l’avaient convoitée. Elle lui en parut plus belle ; et il en conçut un désir permanent, furieux, qui enflammait son désespoir et qui n’avait pas de limites, parce qu’il était maintenant irréalisable.

Pour lui plaire, comme si elle vivait encore, il adopta ses prédilections, ses idées ; il s’acheta des bottes vernies, il prit l’usage des cravates blanches. Il mettait du cosmétique à ses moustaches, il souscrivit comme elle des billets à ordre. Elle le corrompait par delà le tombeau.

Il fut obligé de vendre l’argenterie pièce à pièce, ensuite il vendit les meubles du salon. Tous les appartements se dégarnirent ; mais la chambre, sa chambre à elle, était restée comme autrefois. Après son dîner, Charles montait là. Il poussait devant le feu la table ronde, et il approchait son fauteuil. Il s’asseyait en face. Une chandelle brûlait dans un des flambeaux dorés. Berthe, près de lui, enluminait des estampes.

Il souffrait, le pauvre homme, à la voir si mal vêtue, avec ses brodequins sans lacet et l’emmanchure de ses blouses déchirée jusqu’aux hanches, car la femme de ménage n’en prenait guère de souci. Mais elle était si douce, si gentille, et sa petite tête se penchait si gracieusement en laissant retomber sur ses joues roses sa bonne chevelure blonde, qu’une délectation infinie l’envahissait, plaisir tout mêlé d’amertume comme ces vins mal faits qui sentent la résine. Il raccommodait ses joujoux, lui fabriquait des pantins avec du carton, ou recousait le ventre déchiré de ses poupées. Puis, s’il rencontrait des yeux la boîte à ouvrage, un ruban qui traînait ou même une épingle restée dans une fente de la table, il se prenait à rêver, et il avait l’air si triste, qu’elle devenait triste comme lui.

Personne à présent ne venait les voir ; car Justin s’était enfui à Rouen, où il est devenu garçon épicier, et les enfants de l’apothicaire fréquentaient de moins en moins la petite, M. Homais ne se souciant pas, vu la différence de leurs conditions sociales, que l’intimité se prolongeât.

L’Aveugle, qu’il n’avait pu guérir avec sa pommade, était retourné dans la côte du Bois-Guillaume, où il narrait aux voyageurs la vaine tentative du pharmacien, à tel point que Homais, lorsqu’il allait à la ville, se dissimulait derrière les rideaux de l’Hirondelle, afin d’éviter sa rencontre. Il l’exécrait ; et, dans l’intérêt de sa propre réputation, voulant s’en débarrasser à toute force, il dressa contre lui une batterie cachée, qui décelait la profondeur de son intelligence et la scélératesse de sa vanité. Durant six mois consécutifs, on put donc lire dans le Fanal de Rouen des entrefilets ainsi conçus :

« Toutes les personnes qui se dirigent vers les fertiles contrées de la Picardie auront remarqué sans doute, dans la côte du Bois-Guillaume, un misérable atteint d’une horrible plaie faciale. Il vous importune, vous persécute et prélève un véritable impôt sur les voyageurs. Sommes-nous encore à ces temps monstrueux du moyen âge, où il était permis aux vagabonds d’étaler par nos places publiques la lèpre et les scrofules qu’ils avaient rapportées de la croisade ? »

Ou bien :

« Malgré les lois contre le vagabondage, les abords de nos grandes villes continuent à être infestés par des bandes de pauvres. On en voit qui circulent isolément, et qui, peut-être, ne sont pas les moins dangereux. À quoi songent nos édiles ? »

Puis Homais inventait des anecdotes :

« Hier, dans la côte du Bois-Guillaume, un cheval ombrageux… » Et suivait le récit d’un accident occasionné par la présence de l’Aveugle.

Il fit si bien, qu’on l’incarcéra. Mais on le relâcha. Il recommença, et Homais aussi recommença. C’était une lutte. Il eut la victoire ; car son ennemi fut condamné à une reclusion perpétuelle dans un hospice.

Ce succès l’enhardit ; et dès lors il n’y eut plus dans l’arrondissement un chien écrasé, une grange incendiée, une femme battue, dont aussitôt il ne fît part au public, toujours guidé par l’amour du progrès et la haine des prêtres. Il établissait des comparaisons entre les écoles primaires et les les frères ignorantins, au détriment de ces derniers, rappelait la Saint-Barthélemy à propos d’une allocation de cent francs faite à l’église, et dénonçait des abus, lançait des boutades. C’était son mot. Homais sapait ; il devenait dangereux.

Cependant il étouffait dans les limites étroites du journalisme, et bientôt il lui fallut le livre, l’ouvrage ! Alors il composa une Statistique générale du canton d’Yonville, suivie d’observations climatologiques, et la statistique le poussa vers la philosophie. Il se préoccupa des grandes questions : problème social, moralisation des classes pauvres, pisciculture, caoutchouc, chemins de fer, etc. Il en vint à rougir d’être un bourgeois. Il affectait le genre artiste, il fumait ! Il s’acheta deux statuettes chic Pompadour, pour décorer son salon.

Il n’abandonnait point la pharmacie ; au contraire ! il se tenait au courant des découvertes. Il suivait le grand mouvement des chocolats. C’est le premier qui ait fait venir dans la Seine-Inférieure du cho-ca et de la revalentia. Il s’éprit d’enthousiasme pour les chaînes hydro-électriques Pulvermacher ; il en portait une lui-même ; et, le soir, quand il retirait son gilet de flanelle, Mme Homais restait tout éblouie devant la spirale d’or sous laquelle il disparaissait, et sentait redoubler ses ardeurs pour cet homme plus garrotté qu’un Scythe et splendide comme un mage.

Il eut de belles idées à propos du tombeau d’Emma. Il proposa d’abord un tronçon de colonne avec une draperie, ensuite une pyramide, puis un temple de Vesta, une manière de rotonde… ou bien « un amas de ruines ». Et, dans tous les plans, Homais ne démordait point du saule pleureur, qu’il considérait comme le symbole obligé de la tristesse.

Charles et lui firent ensemble un voyage à Rouen, pour voir des tombeaux, chez un entrepreneur de sépultures, – accompagnés d’un artiste peintre, un nommé Vaufrilard, ami de Bridoux, et qui, tout le temps, débita des calembours. Enfin, après avoir examiné une centaine de dessins, s’être commandé un devis et avoir fait un second voyage à Rouen, Charles se décida pour un mausolée qui devait porter sur ses deux faces principales « un génie tenant une torche éteinte ».

Quant à l’inscription, Homais ne trouvait rien de beau comme : Sta viator, et il en restait là ; il se creusait l’imagination ; il répétait continuellement : Sta viator… Enfin, il découvrit : amabilem conjugem calcas ! qui fut adopté.

Une chose étrange, c’est que Bovary, tout en pensant à Emma continuellement, l’oubliait ; et il se désespérait à sentir cette image lui échapper de la mémoire au milieu des efforts qu’il faisait pour la retenir. Chaque nuit pourtant, il la rêvait ; c’était toujours le même rêve : il s’approchait d’elle ; mais, quand il venait à l’étreindre, elle tombait en pourriture dans ses bras.

On le vit pendant une semaine entrer le soir à l’église. M. Bournisien lui fit même deux ou trois visites, puis l’abandonna. D’ailleurs, le bonhomme tournait à l’intolérance, au fanatisme, disait Homais ; il fulminait contre l’esprit du siècle, et ne manquait pas, tous les quinze jours, au sermon, de raconter l’agonie de Voltaire, lequel mourut en dévorant ses excréments, comme chacun sait.

Malgré l’épargne où vivait Bovary, il était loin de pouvoir amortir ses anciennes dettes. Lheureux refusa de renouveler aucun billet. La saisie devint imminente. Alors il eut recours à sa mère, qui consentit à lui laisser prendre une hypothèque sur ses biens, mais en lui envoyant force récriminations contre Emma ; et elle demandait, en retour de son sacrifice, un châle échappé aux ravages de Félicité. Charles le lui refusa. Ils se brouillèrent.

Elle fit les premières ouvertures de raccommodement, en lui proposant de prendre chez elle la petite, qui la soulagerait dans sa maison. Charles y consentit. Mais, au moment du départ, tout courage l’abandonna. Alors, ce fut une rupture définitive, complète.

À mesure que ses affections disparaissaient, il se resserrait plus étroitement à l’amour de son enfant. Elle l’inquiétait cependant ; car elle toussait quelquefois, et avait des plaques rouges aux pommettes.

En face de lui s’étalait, florissante et hilare, la famille du pharmacien, que tout au monde contribuait à satisfaire. Napoléon l’aidait au laboratoire, Athalie lui brodait un bonnet grec, Irma découpait des rondelles de papier pour couvrir les confitures, et Franklin récitait tout d’une haleine la table de Pythagore. Il était le plus heureux des pères, le plus fortuné des hommes.

Erreur ! une ambition sourde le rongeait : Homais désirait la croix. Les titres ne lui manquaient point :

1° S’être, lors du choléra, signalé par un dévouement sans bornes ; 2° avoir publié, et à mes frais, différents ouvrages d’utilité publique, tels que… (et il rappelait son mémoire intitulé : Du cidre, de sa fabrication et de ses effets ; plus, des observations sur le puceron laniger, envoyées à l’Académie ; son volume de statistique, et jusqu’à sa thèse de pharmacien) ; sans compter que je suis membre de plusieurs sociétés savantes (il l’était d’une seule).

— Enfin, s’écriait-il, en faisant une pirouette, quand ce ne serait que de me signaler aux incendies !

Alors Homais inclina vers le Pouvoir. Il rendit secrètement à M. le préfet de grands services dans les élections. Il se vendit enfin, il se prostitua. Il adressa même au souverain une pétition où il le suppliait de lui faire justice ; il l’appelait notre bon roi et le comparait à Henri IV.

Et chaque matin, l’apothicaire se précipitait sur le journal pour y découvrir sa nomination ; elle ne venait pas. Enfin, n’y tenant plus, il fit dessiner dans son jardin un gazon figurant l’étoile de l’honneur, avec deux petits tordillons d’herbe qui partaient du sommet pour imiter le ruban. Il se promenait autour, les bras croisés, en méditant sur l’ineptie du gouvernement et l’ingratitude des hommes.

Par respect, ou par une sorte de sensualité qui lui faisait mettre de la lenteur dans ses investigations, Charles n’avait pas encore ouvert le compartiment secret d’un bureau de palissandre dont Emma se servait habituellement. Un jour, enfin, il s’assit devant, tourna la clef et poussa le ressort. Toutes les lettres de Léon s’y trouvaient. Plus de doute, cette fois ! Il dévora jusqu’à la dernière, fouilla dans tous les coins, tous les meubles, tous les tiroirs, derrière les murs, sanglotant, hurlant, éperdu, fou. Il découvrit une boîte, la défonça d’un coup de pied. Le portrait de Rodolphe lui sauta en plein visage, au milieu des billets doux bouleversés.

On s’étonna de son découragement. Il ne sortait plus, ne recevait personne, refusait même d’aller voir ses malades. Alors on prétendit qu’il s’enfermait pour boire.

Quelquefois pourtant, un curieux se haussait par-dessus la haie du jardin, et apercevait avec ébahissement cet homme à barbe longue, couvert d’habits sordides, farouche, et qui pleurait tout haut en marchant.

Le soir, dans l’été, il prenait avec lui sa petite fille et la conduisait au cimetière. Ils s’en revenaient à la nuit close, quand il n’y avait plus d’éclairé sur la place que la lucarne de Binet.

Cependant la volupté de sa douleur était incomplète, car il n’avait autour de lui personne qui la partageât ; et il faisait des visites à la mère Lefrançois afin de pouvoir parler d’elle. Mais l’aubergiste ne l’écoutait que d’une oreille, ayant comme lui des chagrins, car M. Lheureux venait enfin d’établir les Favorites du commerce, et Hivert, qui jouissait d’une grande réputation pour les commissions, exigeait un surcroît d’appointements et menaçait de s’engager « à la concurrence ».

Un jour qu’il était allé au marché d’Argueil pour y vendre son cheval, — dernière ressource, — il rencontra Rodolphe.

Ils pâlirent en s’apercevant. Rodolphe, qui avait seulement envoyé sa carte, balbutia d’abord quelques excuses, puis s’enhardit et même poussa l’aplomb (il faisait très chaud, on était au mois d’août), jusqu’à l’inviter à prendre une bouteille de bière au cabaret.

Accoudé en face de lui, il mâchait son cigare tout en causant, et Charles se perdait en rêveries devant cette figure qu’elle avait aimée. Il lui semblait revoir quelque chose d’elle. C’était un émerveillement. Il aurait voulu être cet homme.

L’autre continuait à parler culture, bestiaux, engrais, bouchant avec des phrases banales tous les interstices où pouvait se glisser une allusion. Charles ne l’écoutait pas ; Rodolphe s’en apercevait, et il suivait sur la mobilité de sa figure le passage des souvenirs. Elle s’empourprait peu à peu, les narines battaient vite, les lèvres frémissaient ; il y eut même un instant où Charles, plein d’une fureur sombre, fixa ses yeux contre Rodolphe qui, dans une sorte d’effroi, s’interrompit. Mais bientôt la même lassitude funèbre réapparut sur son visage.

— Je ne vous en veux pas, dit-il.

Rodolphe était resté muet. Et Charles, la tête dans ses deux mains, reprit d’une voix éteinte et avec l’accent résigné des douleurs infinies :

— Non, je ne vous en veux plus !

Il ajouta même un grand mot, le seul qu’il ait jamais dit :

— C’est la faute de la fatalité !

Rodolphe, qui avait conduit cette fatalité, le trouva bien débonnaire pour un homme dans sa situation, comique même, et un peu vil.

Le lendemain, Charles alla s’asseoir sur le banc, dans la tonnelle. Des jours passaient par le treillis ; les feuilles de vigne dessinaient leurs ombres sur le sable, le jasmin embaumait, le ciel était bleu, des cantharides bourdonnaient autour des lis en fleur, et Charles suffoquait comme un adolescent sous les vagues effluves amoureuses qui gonflaient son cœur chagrin.

À sept heures, la petite Berthe, qui ne l’avait pas vu de tout l’après-midi, vint le chercher pour dîner.

Il avait la tête renversée contre le mur, les yeux clos, la bouche ouverte, et tenait dans ses mains une longue mèche de cheveux noirs.

— Papa, viens donc ! dit-elle.

Et, croyant qu’il voulait jouer, elle le poussa doucement. Il tomba par terre. Il était mort.

Trente-six heures après, sur la demande de l’apothicaire, M. Canivet accourut. Il l’ouvrit et ne trouva rien.

Quand tout fut vendu, il resta douze francs soixante et quinze centimes qui servirent à payer le voyage de Mlle Bovary chez sa grand-mère. La bonne femme mourut dans l’année même ; le père Rouault étant paralysé, ce fut une tante qui s’en chargea. Elle est pauvre et l’envoie, pour gagner sa vie, dans une filature de coton.

Depuis la mort de Bovary, trois médecins se sont succédé à Yonville sans pouvoir y réussir, tant M. Homais les a tout de suite battus en brèche. Il fait une clientèle d’enfer ; l’autorité le ménage et l’opinion publique le protège.

Il vient de recevoir la croix d’honneur.

FIN

Chapter Eleven

The next day Charles had the child brought back. She asked for her mamma. They told her she was away; that she would bring her back some playthings. Berthe spoke of her again several times, then at last thought no more of her. The child’s gaiety broke Bovary’s heart, and he had to bear besides the intolerable consolations of the chemist.

Money troubles soon began again, Monsieur Lheureux urging on anew his friend Vincart, and Charles pledged himself for exorbitant sums; for he would never consent to let the smallest of the things that had belonged to HER be sold. His mother was exasperated with him; he grew even more angry than she did. He had altogether changed. She left the house.

Then everyone began “taking advantage” of him. Mademoiselle Lempereur presented a bill for six months’ teaching, although Emma had never taken a lesson (despite the receipted bill she had shown Bovary); it was an arrangement between the two women. The man at the circulating library demanded three years’ subscriptions; Mere Rollet claimed the postage due for some twenty letters, and when Charles asked for an explanation, she had the delicacy to reply —

“Oh, I don’t know. It was for her business affairs.”

With every debt he paid Charles thought he had come to the end of them. But others followed ceaselessly. He sent in accounts for professional attendance. He was shown the letters his wife had written. Then he had to apologise.

Felicite now wore Madame Bovary’s gowns; not all, for he had kept some of them, and he went to look at them in her dressing-room, locking himself up there; she was about her height, and often Charles, seeing her from behind, was seized with an illusion, and cried out —

“Oh, stay, stay!”

But at Whitsuntide she ran away from Yonville, carried off by Theodore, stealing all that was left of the wardrobe.

It was about this time that the widow Dupuis had the honour to inform him of the “marriage of Monsieur Leon Dupuis her son, notary at Yvetot, to Mademoiselle Leocadie Leboeuf of Bondeville.” Charles, among the other congratulations he sent him, wrote this sentence —

“How glad my poor wife would have been!”

One day when, wandering aimlessly about the house, he had gone up to the attic, he felt a pellet of fine paper under his slipper. He opened it and read: “Courage, Emma, courage. I would not bring misery into your life.” It was Rodolphe’s letter, fallen to the ground between the boxes, where it had remained, and that the wind from the dormer window had just blown towards the door. And Charles stood, motionless and staring, in the very same place where, long ago, Emma, in despair, and paler even than he, had thought of dying. At last he discovered a small R at the bottom of the second page. What did this mean? He remembered Rodolphe’s attentions, his sudden, disappearance, his constrained air when they had met two or three times since. But the respectful tone of the letter deceived him.

“Perhaps they loved one another platonically,” he said to himself.

Besides, Charles was not of those who go to the bottom of things; he shrank from the proofs, and his vague jealousy was lost in the immensity of his woe.

Everyone, he thought, must have adored her; all men assuredly must have coveted her. She seemed but the more beautiful to him for this; he was seized with a lasting, furious desire for her, that inflamed his despair, and that was boundless, because it was now unrealisable.

To please her, as if she were still living, he adopted her predilections, her ideas; he bought patent leather boots and took to wearing white cravats. He put cosmetics on his moustache, and, like her, signed notes of hand. She corrupted him from beyond the grave.

He was obliged to sell his silver piece by piece; next he sold the drawing-room furniture. All the rooms were stripped; but the bedroom, her own room, remained as before. After his dinner Charles went up there. He pushed the round table in front of the fire, and drew up her armchair. He sat down opposite it. A candle burnt in one of the gilt candlesticks. Berthe by his side was painting prints.

He suffered, poor man, at seeing her so badly dressed, with laceless boots, and the arm-holes of her pinafore torn down to the hips; for the charwoman took no care of her. But she was so sweet, so pretty, and her little head bent forward so gracefully, letting the dear fair hair fall over her rosy cheeks, that an infinite joy came upon him, a happiness mingled with bitterness, like those ill-made wines that taste of resin. He mended her toys, made her puppets from cardboard, or sewed up half-torn dolls. Then, if his eyes fell upon the workbox, a ribbon lying about, or even a pin left in a crack of the table, he began to dream, and looked so sad that she became as sad as he.

No one now came to see them, for Justin had run away to Rouen, where he was a grocer’s assistant, and the druggist’s children saw less and less of the child, Monsieur Homais not caring, seeing the difference of their social position, to continue the intimacy.

The blind man, whom he had not been able to cure with the pomade, had gone back to the hill of Bois-Guillaume, where he told the travellers of the vain attempt of the druggist, to such an extent, that Homais when he went to town hid himself behind the curtains of the “Hirondelle” to avoid meeting him. He detested him, and wishing, in the interests of his own reputation, to get rid of him at all costs, he directed against him a secret battery, that betrayed the depth of his intellect and the baseness of his vanity. Thus, for six consecutive months, one could read in the “Fanal de Rouen” editorials such as these —

“All who bend their steps towards the fertile plains of Picardy have, no doubt, remarked, by the Bois-Guillaume hill, a wretch suffering from a horrible facial wound. He importunes, persecutes one, and levies a regular tax on all travellers. Are we still living in the monstrous times of the Middle Ages, when vagabonds were permitted to display in our public places leprosy and scrofulas they had brought back from the Crusades?”

Or —

“In spite of the laws against vagabondage, the approaches to our great towns continue to be infected by bands of beggars. Some are seen going about alone, and these are not, perhaps, the least dangerous. What are our ediles about?”

Then Homais invented anecdotes —

“Yesterday, by the Bois-Guillaume hill, a skittish horse —” And then followed the story of an accident caused by the presence of the blind man.

He managed so well that the fellow was locked up. But he was released. He began again, and Homais began again. It was a struggle. Homais won it, for his foe was condemned to life-long confinement in an asylum.

This success emboldened him, and henceforth there was no longer a dog run over, a barn burnt down, a woman beaten in the parish, of which he did not immediately inform the public, guided always by the love of progress and the hate of priests. He instituted comparisons between the elementary and clerical schools to the detriment of the latter; called to mind the massacre of St. Bartholomew a propos of a grant of one hundred francs to the church, and denounced abuses, aired new views. That was his phrase. Homais was digging and delving; he was becoming dangerous.

However, he was stifling in the narrow limits of journalism, and soon a book, a work was necessary to him. Then he composed “General Statistics of the Canton of Yonville, followed by Climatological Remarks.” The statistics drove him to philosophy. He busied himself with great questions: the social problem: moralisation of the poorer classes, pisciculture, caoutchouc, railways, etc. He even began to blush at being a bourgeois. He affected the artistic style, he smoked. He bought two chic Pompadour statuettes to adorn his drawing-room.

He by no means gave up his shop. On the contrary, he kept well abreast of new discoveries. He followed the great movement of chocolates; he was the first to introduce “cocoa” and “revalenta” into the Seine-Inferieure. He was enthusiastic about the hydro-electric Pulvermacher chains; he wore one himself, and when at night he took off his flannel vest, Madame Homais stood quite dazzled before the golden spiral beneath which he was hidden, and felt her ardour redouble for this man more bandaged than a Scythian, and splendid as one of the Magi.

He had fine ideas about Emma’s tomb. First he proposed a broken column with some drapery, next a pyramid, then a Temple of Vesta, a sort of rotunda, or else a “mass of ruins.” And in all his plans Homais always stuck to the weeping willow, which he looked upon as the indispensable symbol of sorrow.

Charles and he made a journey to Rouen together to look at some tombs at a funeral furnisher’s, accompanied by an artist, one Vaufrylard, a friend of Bridoux’s, who made puns all the time. At last, after having examined some hundred designs, having ordered an estimate and made another journey to Rouen, Charles decided in favour of a mausoleum, which on the two principal sides was to have a “spirit bearing an extinguished torch.”

As to the inscription, Homais could think of nothing so fine as Sta viator23, and he got no further; he racked his brain, he constantly repeated Sta viator. At last he hit upon Amabilen conjugem calcas24, which was adopted.

A strange thing was that Bovary, while continually thinking of Emma, was forgetting her. He grew desperate as he felt this image fading from his memory in spite of all efforts to retain it. Yet every night he dreamt of her; it was always the same dream. He drew near her, but when he was about to clasp her she fell into decay in his arms.

For a week he was seen going to church in the evening. Monsieur Bournisien even paid him two or three visits, then gave him up. Moreover, the old fellow was growing intolerant, fanatic, said Homais. He thundered against the spirit of the age, and never failed, every other week, in his sermon, to recount the death agony of Voltaire, who died devouring his excrements, as everyone knows.

In spite of the economy with which Bovary lived, he was far from being able to pay off his old debts. Lheureux refused to renew any more bills. A distraint became imminent. Then he appealed to his mother, who consented to let him take a mortgage on her property, but with a great many recriminations against Emma; and in return for her sacrifice she asked for a shawl that had escaped the depredations of Felicite. Charles refused to give it her; they quarrelled.

She made the first overtures of reconciliation by offering to have the little girl, who could help her in the house, to live with her. Charles consented to this, but when the time for parting came, all his courage failed him. Then there was a final, complete rupture.

As his affections vanished, he clung more closely to the love of his child. She made him anxious, however, for she coughed sometimes, and had red spots on her cheeks.

Opposite his house, flourishing and merry, was the family of the chemist, with whom everything was prospering. Napoleon helped him in the laboratory, Athalie embroidered him a skullcap, Irma cut out rounds of paper to cover the preserves, and Franklin recited Pythagoras’ table in a breath. He was the happiest of fathers, the most fortunate of men.

Not so! A secret ambition devoured him. Homais hankered after the cross of the Legion of Honour. He had plenty of claims to it.

“First, having at the time of the cholera distinguished myself by a boundless devotion; second, by having published, at my expense, various works of public utility, such as” (and he recalled his pamphlet entitled, “Cider, its manufacture and effects,” besides observation on the lanigerous plant-louse, sent to the Academy; his volume of statistics, and down to his pharmaceutical thesis); “without counting that I am a member of several learned societies” (he was member of a single one).

“In short!” he cried, making a pirouette, “if it were only for distinguishing myself at fires!”

Then Homais inclined towards the Government. He secretly did the prefect great service during the elections. He sold himself — in a word, prostituted himself. He even addressed a petition to the sovereign in which he implored him to “do him justice”; he called him “our good king,” and compared him to Henri IV.

And every morning the druggist rushed for the paper to see if his nomination were in it. It was never there. At last, unable to bear it any longer, he had a grass plot in his garden designed to represent the Star of the Cross of Honour with two little strips of grass running from the top to imitate the ribband. He walked round it with folded arms, meditating on the folly of the Government and the ingratitude of men.

From respect, or from a sort of sensuality that made him carry on his investigations slowly, Charles had not yet opened the secret drawer of a rosewood desk which Emma had generally used. One day, however, he sat down before it, turned the key, and pressed the spring. All Leon’s letters were there. There could be no doubt this time. He devoured them to the very last, ransacked every corner, all the furniture, all the drawers, behind the walls, sobbing, crying aloud, distraught, mad. He found a box and broke it open with a kick. Rodolphe’s portrait flew full in his face in the midst of the overturned love-letters.

People wondered at his despondency. He never went out, saw no one, refused even to visit his patients. Then they said “he shut himself up to drink.”

Sometimes, however, some curious person climbed on to the garden hedge, and saw with amazement this long-bearded, shabbily clothed, wild man, who wept aloud as he walked up and down.

In the evening in summer he took his little girl with him and led her to the cemetery. They came back at nightfall, when the only light left in the Place was that in Binet’s window.

The voluptuousness of his grief was, however, incomplete, for he had no one near him to share it, and he paid visits to Madame Lefrancois to be able to speak of her.

But the landlady only listened with half an ear, having troubles like himself. For Lheureux had at last established the “Favorites du Commerce,” and Hivert, who enjoyed a great reputation for doing errands, insisted on a rise of wages, and was threatening to go over “to the opposition shop.”

One day when he had gone to the market at Argueil to sell his horse — his last resource — he met Rodolphe.

They both turned pale when they caught sight of one another. Rodolphe, who had only sent his card, first stammered some apologies, then grew bolder, and even pushed his assurance (it was in the month of August and very hot) to the length of inviting him to have a bottle of beer at the public-house.

Leaning on the table opposite him, he chewed his cigar as he talked, and Charles was lost in reverie at this face that she had loved. He seemed to see again something of her in it. It was a marvel to him. He would have liked to have been this man.

The other went on talking agriculture, cattle, pasturage, filling out with banal phrases all the gaps where an allusion might slip in. Charles was not listening to him; Rodolphe noticed it, and he followed the succession of memories that crossed his face. This gradually grew redder; the nostrils throbbed fast, the lips quivered. There was at last a moment when Charles, full of a sombre fury, fixed his eyes on Rodolphe, who, in something of fear, stopped talking. But soon the same look of weary lassitude came back to his face.

“I don’t blame you,” he said.

Rodolphe was dumb. And Charles, his head in his hands, went on in a broken voice, and with the resigned accent of infinite sorrow —

“No, I don’t blame you now.”

He even added a fine phrase, the only one he ever made —

“It is the fault of fatality!”

Rodolphe, who had managed the fatality, thought the remark very offhand from a man in his position, comic even, and a little mean.

The next day Charles went to sit down on the seat in the arbour. Rays of light were straying through the trellis, the vine leaves threw their shadows on the sand, the jasmines perfumed the air, the heavens were blue, Spanish flies buzzed round the lilies in bloom, and Charles was suffocating like a youth beneath the vague love influences that filled his aching heart.

At seven o’clock little Berthe, who had not seen him all the afternoon, went to fetch him to dinner.

His head was thrown back against the wall, his eyes closed, his mouth open, and in his hand was a long tress of black hair.

“Come along, papa,” she said.

And thinking he wanted to play; she pushed him gently. He fell to the ground. He was dead.

Thirty-six hours after, at the druggist’s request, Monsieur Canivet came thither. He made a post-mortem and found nothing.

When everything had been sold, twelve francs seventy-five centimes remained, that served to pay for Mademoiselle Bovary’s going to her grandmother. The good woman died the same year; old Rouault was paralysed, and it was an aunt who took charge of her. She is poor, and sends her to a cotton-factory to earn a living.

Since Bovary’s death three doctors have followed one another at Yonville without any success, so severely did Homais attack them. He has an enormous practice; the authorities treat him with consideration, and public opinion protects him.

He has just received the cross of the Legion of Honour.

 

THE END

Letztes Kapitel

Am Tage darauf ließ Karl die kleine Berta wieder ins Haus kommen. Sie fragte nach der Mutter. Man antwortete ihr, sie sei verreist und werde ihr hübsche Spielsachen mitbringen. Das Kind tat noch ein paarmal die gleiche Frage, dann aber, mit der Zeit, sprach sie nicht mehr von ihr. Die Sorglosigkeit des Kindes bereitete Bovary Schmerzen. Ganz unerträglich aber waren ihm die Trostreden des Apothekers.

Bald begannen die Geldsorgen von neuem. Lheureux ließ seinen Strohmann Vinçard abermals vorgehen, und Karl übernahm beträchtliche Verpflichtungen, weil er es um keinen Preis zulassen wollte, daß von den Möbeln, die ihr gehört hatten, auch nur das geringste verkauft würde. Seine Mutter war außer sich darüber. Das empörte ihn wiederum maßlos. Er war überhaupt ein ganz andrer geworden. So verließ sie das Haus.

Nun fingen alle möglichen Leute an, ihr „Schnittchen“ zu machen. Fräulein Lempereur forderte für sechs Monate Stundengeld, obgleich Emma doch niemals Unterricht bei ihr genommen hatte. Die quittierte Rechnung, die Bovary einmal gezeigt bekommen hatte, war nur auf Emmas Bitte hin ausgestellt worden. Der Leihbibliothekar verlangte Abonnementsgebühren auf eine Zeit von drei Jahren und Frau Rollet Botenlohn für zwanzig Briefe. Als Karl Näheres wissen wollte, war sie wenigstens so rücksichtsvoll, zu antworten:

„Ach, ich weiß von nichts! Es waren wohl Rechnungen.“

Bei jedem Schuldbetrag, den er bezahlte, glaubte Karl, es sei nun zu Ende, aber es meldeten sich immer wieder neue Gläubiger.

Er schickte an seine Patienten Liquidationen aus. Da zeigte man ihm die Briefe seiner Frau, und so mußte er sich noch entschuldigen.

Felicie trug jetzt die Kleider ihrer Herrin, aber nicht alle, denn Karl hatte einige davon zurückbehalten. Manchmal schloß er sich in ihr Zimmer und betrachtete sie. Felicie hatte ungefähr Emmas Figur. Wenn sie aus dem Zimmer ging, hatte er manchmal den Eindruck, es sei die Verstorbne. Dann war er nahe daran, ihr nachzurufen: „Emma, bleib, bleib!“

Aber zu Pfingsten verließ sie Yonville, zusammen mit dem Diener des Notars, wobei sie alles mitnahm, was von Emmas Kleidern noch übrig war.

Um diese Zeit gab sich die Witwe Düpuis die Ehre, ihm die Vermählung ihres Sohnes Leo Düpuis, Notars zu Yvetot, mit Fräulein Leocadia Leboeuf aus Bondeville ganz ergebenst mitzuteilen. In Karls Glückwunschbrief kam die Stelle vor:

„Wie hätte sich meine arme Frau darüber gefreut!“

Eines Tages, als Karl ohne bestimmte Absicht durchs Haus irrte, kam er in die Dachkammer und spürte plötzlich unter einem seiner Pantoffel ein zusammengeknülltes Stück Papier. Er entfaltete es und las: „Liebe Emma! Sei tapfer! Ich will Dir Deine Existenz nicht zertrümmern ...“ Es war Rudolfs Brief, der zwischen die Kisten gefallen und dort liegen geblieben war, bis ihn der durchs Dachfenster wehende Luftzug an die Türe getrieben hatte. Karl stand ganz starr da, mit offnem Munde, just auf demselben Platz, wo dereinst Emma, bleicher noch als er, aus Verzweiflung in den Tod gehen wollte. Am Ende der zweiten Seite stand als Unterschrift ein kleines R. Wer war das? Er erinnerte sich der vielen Besuche und Aufmerksamkeiten Rudolf Boulangers, seines plötzlichen Ausbleibens und der gezwungenen Miene, die er gehabt, wenn er ihnen später — es war zwei- oder dreimal gewesen — begegnet war. Aber der achtungsvolle Ton des Briefes täuschte ihn.

„Das scheint doch nur eine platonische Liebelei gewesen zu sein!“ sagte er sich.

Übrigens gehörte Karl nicht zu den Menschen, die den Dingen bis auf den Grund gehen. Er war weit davon entfernt, Beweise zu suchen, und seine vage Eifersucht ging auf in seinem maßlosen Schmerze.

„Man mußte sie anbeten!“ sagte er bei sich. „Es ist ganz natürlich, daß alle Männer sie begehrt haben!“ Nunmehr erschien sie ihm noch schöner, und es überkam ihn ein beständiges heißes Verlangen nach ihr, das ihn trostlos machte und das keine Grenzen kannte, weil es nicht mehr zu stillen war.

Um ihr zu gefallen, als lebte sie noch, richtete er sich nach ihrem Geschmack und ihren Liebhabereien. Er kaufte sich Lackstiefel, trug feine Krawatten, pflegte seinen Schnurrbart und — unterschrieb Wechsel wie sie. So verdarb ihn Emma noch aus ihrem Grabe heraus.

Karl sah sich genötigt, das Silberzeug zu verkaufen, ein Stück nach dem andern, dann die Möbel des Salons. Alle Zimmer wurden kahl, nur „ihr Zimmer“ blieb wie früher. Nach dem Essen pflegte Karl hinaufzugehen. Er schob den runden Tisch an den Kamin und rückte ihren Sessel heran. Dem setzte er sich gegenüber. Eine Kerze brannte in einem der vergoldeten Leuchter. Berta, neben ihm, tuschte Bilderbogen aus.

Es tat dem armen Manne weh, wenn er sein Kind so schlecht gekleidet sah, mit Schuhen ohne Schnüre, die Nähte des Kleidchens aufgerissen, denn darum kümmerte sich die Aufwartefrau nicht. Berta war sanft und allerliebst. Wenn sie das Köpfchen graziös neigte und ihr die blonden Locken über die rosigen Wangen fielen, dann sah sie so reizend aus, daß ihn unendliche Zärtlichkeit ergriff, eine Freude, die nach Wehmut schmeckte, wie ungepflegter Wein nach Pech. Er besserte ihr Spielzeug aus, machte ihr Hampelmänner aus Pappe und flickte sie aufgeplatzten Bäuche ihrer Puppen. Wenn seine Augen dabei auf Emmas Arbeitskästchen fielen, auf ein Band, das liegengeblieben war, oder auf eine Stecknadel, die noch in einer Ritze des Nähtisches steckte, dann verfiel er in Träumereien und sah so traurig aus, daß das Kind auch mit traurig wurde.

Kein Mensch besuchte sie mehr. Justin war nach Rouen davongelaufen, wo er Krämerlehrling geworden war, und die Kinder des Apothekers ließen sich auch immer seltner sehen, da ihr Vater bei der jetzigen Verschiedenheit der gesellschaftlichen Verhältnisse auf eine Fortsetzung des näheren Verkehrs keinen Wert legte.

Der Blinde, den Homais mit seiner Salbe nicht hatte heilen können, war auf die Höhe am Wilhelmswalde zurückgekehrt und erzählte allen Reisenden den Mißerfolg des Apothekers. Wenn Homais zur Stadt fuhr, versteckte er sich infolgedessen hinter den Vorhängen der Postkutsche, um eine Begegnung mit ihm zu vermeiden. Er haßte ihn, und da er ihn zugunsten seines Rufes als Heilkünstler um jeden Preis aus dem Wege räumen wollte, legte er ihm einen Hinterhalt. Die Art und Weise, wie er das bewerkstelligte, enthüllte ebenso seinen Scharfsinn wie seine bis zur Verruchtheit gehende Eitelkeit. Sechs Monate hintereinander konnte man im „Leuchtturm von Rouen“ Nachrichten wie die folgenden lesen:

    „Wer nach den fruchtbaren Gefilden der Pikardie reist, wird ohne Zweifel auf der Höhe am Wilhelmswalde einen Vagabunden bemerkt haben, der mit einem ekelhaften Augenleiden behaftet ist. Er belästigt und verfolgt die Reisenden, erhebt von ihnen gewissermaßen einen Zoll. Leben wir denn noch in den abscheulichen Zeiten des Mittelalters, wo es den Landstreichern erlaubt war, auf den öffentlichen Plätzen die Lepra und die Skrofeln zur Schau zu stellen, die sie von einem der Kreuzzüge mitgebracht hatten?“

Oder:

    „Ungeachtet der Gesetze gegen das Landstreichertum werden die Zugänge unsrer Großstädte noch unausgesetzt von Bettlerscharen heimgesucht. Manche treten auch vereinzelt auf, und das sind vielleicht nicht die ungefährlichsten. Aus welchem Grunde duldet das eigentlich die Obrigkeit?“

Daneben erfand Homais auch Anekdoten:

    „Gestern ist auf der Höhe am Wilhelmswalde ein Pferd durchgegangen ...“

Es folgte der Bericht eines durch das plötzliche Auftauchen des Blinden verursachten Unfalls.

Alles das hatte eine so treffliche Wirkung, daß der Unglückliche in Haft genommen wurde. Aber man ließ ihn wieder frei. Er trieb es wie vorher. Ebenso Homais. Es begann ein Kampf. Der Apotheker blieb Sieger. Sein Gegner wurde zu lebenslänglichem Aufenthalt in ein Krankenhaus gesteckt.

Dieser Erfolg machte ihn immer kühner. Fortan konnte kein Hund überfahren werden, keine Scheune abbrennen, keine Frau Prügel bekommen, ohne daß er den Vorfall sofort veröffentlicht hätte -, geleitet vom Fortschrittsfanatismus und vom Haß gegen die Priester.

Er stellte Vergleiche an zwischen den Volksschulen und den von den „Ignorantinern“ geleiteten, die natürlich zum Nachteil der letzteren ausfielen. Anläßlich einer staatlichen Bewilligung von hundert Franken für kirchliche Zwecke erinnerte er an die Niedermetzelung der Hugenotten. Er denunzierte kirchliche Mißbräuche. Er las den Pfaffen die Leviten, wie er meinte. Dabei wurde er ein gefährlicher Intrigant.

Bald war ihm der Journalismus zu eng; er wollte ein Buch Schreiben, ein „Werk“. So verfaßte er eine „Allgemeine Statistik von Yonville und Umgebung nebst klimatologischen Beobachtungen“. Die damit verbundenen Studien führten ihn ins volkswirtschaftliche Gebiet. Er vertiefte sich in die sozialen Fragen, in die Theorien über die Volkserziehung, in das Verkehrswesen und andres mehr. Nun begann er sich seiner kleinbürgerlichen Obskurität zu schämen; er bekam genialische Anwandlungen.

Seinen Beruf vernachlässigte er dabei keineswegs, im Gegenteil, er verfolgte alle neuen Entdeckungen seines Faches. Beispielsweise interessierte ihn der große Aufschwung in der Schokoladenindustrie. Er war weit und breit der erste, der den Schoka (eine Mischung von Kakao und Kaffee) und die Eisenschokolade einführte. Er begeisterte sich für die hydro-elektrischen Ketten Pulvermachers und trug selbst eine. Wenn er beim Schlafengehen das Hemd wechselte, staunte Frau Homais diese goldene Spirale an, die ihn umschlang, und entbrannte in verdoppelter Liebe für diesen Mann, der wie ein Magier glänzte.

Für Emmas Grabmal hatte er sehr schöne Ideen. Zuerst schlug er einen Säulenstumpf mit einer Draperie vor, dann eine Pyramide, einen Vestatempel in Form einer Rotunde, zu guter Letzt eine „künstliche Ruine“. Keinesfalls aber dürfe die Trauerweide fehlen, die er für das „traditionelle Symbol“ der Trauer hielt.

Karl und er fuhren zusammen nach Rouen, um bei einem Grabsteinfabrikanten etwas Passendes zu suchen. Ein Kunstmaler begleitete sie, namens Vaufrylard, ein Freund des Apothekers Bridoux. Er riß die ganze Zeit über schlechte Witze. Man besichtigte an die hundert Modelle, und Karl erbat sich die Zusendung von Kostenanschlägen. Er fuhr dann ein zweitesmal allein nach Rouen und entschloß sich zu einem Grabstein, über dem ein Genius mit gesenkter Fackel trauert.

Als Inschrift fand Homais nichts schöner als: STA VIATOR! Diese Worte schlug er immer wieder vor. Er war richtig vernarrt in sie. Beständig flüsterte er vor sich hin: „Sta viator!“ Endlich kam er auf: AMABILEM CONJUGEM CALCAS! Das wurde angenommen.

Seltsamerweise verlor Bovary, obwohl er doch ununterbrochen an Emma dachte, mehr und mehr die Erinnerung an ihre äußere Erscheinung. Zu seiner Verzweiflung fühlte er, wie ihr Bild seinem Gedächtnis entwich, während er sich so viel Mühe gab, es zu bewahren. Dabei träumte er jede Nacht von ihr. Es war immer derselbe Traum: er sah sie und näherte sich ihr, aber sobald er sie umarmen wollte, zerfiel sie ihm in Staub und Moder.

Eine Woche lang sah man ihn jeden Abend in die Kirche gehen. Der Pfarrer machte ihm zwei oder drei Besuche, dann aber gab er ihn auf. Bournisien war neuerdings überhaupt unduldsam, ja fanatisch, wie Homais behauptete. Er wetterte gegen den Geist des Jahrhunderts, und aller vierzehn Tage pflegte er in der Predigt vom schrecklichen Ende Voltaires zu erzählen, der im Todeskampfe seine eignen Exkremente verschlungen habe, wie jedermann wisse.

Trotz aller Sparsamkeit kam Bovary nicht aus den alten Schulden heraus. Lheureux wollte keinen Wechsel mehr prolongieren, und so stand die Pfändung abermals bevor. Da wandte er sich an seine Mutter. Sie schickte ihm eine Bürgschaftserklärung. Aber im Begleitbriefe erhob sie eine Menge Beschuldigungen gegen Emma. Als Entgelt für ihr Opfer erbat sie sich einen Schal, der Felicies Raubgier entgangen war. Karl verweigerte ihn ihr. Darüber entzweiten sie sich.

Trotzdem reichte sie bald darauf selber die Hand zur Versöhnung. Sie schlug ihrem Sohne vor, sie wolle die kleine Berta zu sich nehmen; sie könne ihr im Haushalt helfen. Karl willigte ein. Aber als das Kind abreisen sollte, war er nicht imstande sich von ihm zu trennen. Diesmal erfolgte ein endgültiger, völliger Bruch.

Nun hatte er alles verloren, was ihm lieb und wert gewesen war, und er schloß sich immer enger an sein Kind an. Aber auch dies machte ihm Sorgen. Berta hustete manchmal und hatte rote Flecken auf den Wangen.

Ihm gegenüber machte sich in Gesundheit, Glück und Frohsinn die Familie des Apothekers breit. Was Homais auch wollte, gelang ihm. Napoleon half dem Vater im Laboratorium, Athalia stickte ihm ein neues Käppchen, Irma schnitt Pergamentpapierdeckel für die Einmachegläser, und Franklin bewies ihm bereits schlankweg den pythagoreischen Lehrsatz. Der Apotheker war der glücklichste Vater und der glücklichste Mensch.

Und doch nicht! Der Ehrgeiz nagte heimlich an seinem Herzen. Homais sehnte sich nach dem Kreuz der Ehrenlegion. Verdient hätte er es zur Genüge, meinte er. Erstens hatte er sich während der Cholera durch grenzenlosen Opfermut ausgezeichnet. Zweitens hatte er — und zwar auf seine eigenen Kosten — verschiedene gemeinnützige Werke veröffentlicht, beispielsweise die Schrift „Der Apfelwein. Seine Herstellung und seine Wirkung“, sodann seine „Abhandlung über die Reblaus“, die er dem Ministerium unterbreitet hatte, ferner seine statistische Veröffentlichung, ganz abgesehen von seiner ehemaligen Prüfungsarbeit. Er zählte sich das alles auf. „Dazu bin ich auch noch Mitglied mehrerer wissenschaftlicher Gesellschaften.“ In Wirklichkeit war es nur eine einzige.

„Eigentlich müßte es schon genügen,“ rief er und warf sich selbstbewußt in die Brust, „daß ich mich bei den Feuersbrünsten hervorgetan habe!“

Er begann Fühlung mit der Regierung zu suchen. Zur Zeit der Wahlen erwies er dem Landrat heimlich große Dienste. Schließlich verkaufte und prostituierte er sich regelrecht. Er reichte ein Immediatgesuch an Seine Majestät ein, worin er ihn alleruntertänigst bat, „ihm Gerechtigkeit widerfahren zu lassen.“ Er nannte ihn „unsern guten König“ und verglich ihn mit Heinrich dem Vierten.

Jeden Morgen stürzte er sich auf die Zeitung, um seine Ernennung zu lesen; aber sie wollte nicht kommen. Sein Ordenskoller ging so weit, daß er in seinem Garten ein Beet in Form des Kreuzes der Ehrenlegion anlegen ließ, auf der einen Seite von Geranien umsäumt, die das rote Band vorstellten. Oft umkreiste er dieses bunte Beet und dachte über die Schwerfälligkeit der Regierung und über den Undank der Menschen nach.

Aus Achtung für seine verstorbene Frau, oder weil er aus einer Art Sinnlichkeit noch etwas Unerforschtes vor sich haben wollte, hatte Karl das geheime Fach des Schreibtisches aus Polisanderholz, den Emma benutzt hatte, noch nicht geöffnet. Eines Tages setzte er sich endlich davor, drehte den Schlüssel um und zog den Kasten heraus. Da lagen sämtliche Briefe Leos. Diesmal war kein Zweifel möglich. Er verschlang sie von der ersten bis zur letzten Zeile. Dann stöberte er noch in allen Winkeln, allen Möbeln, allen Schiebfächern, hinter den Tapeten, schluchzend, stöhnend, halbverrückt. Er entdeckte eine Schachtel und stieß sie mit einem Fußtritt auf. Rudolfs Bildnis sprang ihm buchstäblich ins Gesicht. Es lag neben einem ganzen Bündel von Liebesbriefen.

Bovarys Niedergeschlagenheit erregte allgemeine Verwunderung. Er ging nicht mehr aus, empfing niemanden und weigerte sich sogar, seine Patienten zu besuchen. Dadurch entstand das Gerücht, daß er sich einschließe, um zu trinken. Neugierige aber, die hin und nieder den Kopf über die Gartenhecke reckten, sahen zu ihrer Überraschung, wie der Menschenscheue in seinem langen Bart und in schmutziger Kleidung im Garten auf und ab ging und laut weinte.

An Sommerabenden nahm er sein Töchterchen mit sich hinaus auf den Friedhof. Erst spät in der Nacht kamen die beiden zurück, wenn auf dem Marktplätze kein Licht mehr schimmerte, außer aus dem Stübchen Binets.

Aber auf die Dauer befriedigte ihn die Wollust seines Schmerzes nicht mehr. Er brauchte jemanden, der sein Leid mit ihm teilte. Aus diesem Grunde suchte er Frau Franz auf, um von „ihr“ sprechen zu können. Aber die Wirtin hörte nur mit halbem Ohre zu, da auch sie ihre Sorgen hatte. Lheureux hatte nämlich seine Postverbindung zwischen Yonville und Rouen eröffnet, und Hivert, der ob seiner Zuverlässigkeit in Kommissionen allenthalben großes Vertrauen genoß, verlangte Lohnerhöhung und drohte, „zur Konkurrenz“ überzugehen.

Eines Tages, als Karl nach Argueil zum Markt gegangen war, um sein Pferd, sein letztes Stück Besitz, zu verkaufen, begegnete er Rudolf. Als sie einander sahn, wurden sie beide blaß. Rudolf, der bei Emmas Tode sein Beileid nur durch seine Visitenkarte bezeigt hatte, murmelte zunächst einige Worte der Entschuldigung, dann aber faßte er Mut und hatte sogar die Dreistigkeit, — es war ein heißer Augusttag — Karl zu einem Glas Bier in der nächsten Kneipe einzuladen.

Er lümmelte sich Karl gegenüber auf der Tischplatte auf, plauderte und schmauchte seine Zigarre. Karl verlor sich in tausend Träumen vor diesem Gesicht, das „sie“ geliebt hatte. Es war ihm, als sähe er ein Stück von ihr wieder. Das war ihm selber sonderbar. Er hätte der andre sein mögen.

Rudolf sprach unausgesetzt von landwirtschaftlichen Dingen, vom Vieh, vom Düngen und dergleichen. Wenn er einmal in seiner Rede stockte, half er sich mit ein paar allgemeinen Redensarten. So vermied er jedwede Anspielung auf das Einst. Karl hörte ihm gar nicht zu. Rudolf nahm das wahr; er ahnte, daß hinter diesem zuckenden Gesicht Erinnerungen heraufkamen. Karls Wangen röteten sich mehr und mehr, seine Nasenflügel blähten sich, seine Lippen bebten. Einen Augenblick lang sahen Karls Augen in so düsterem Groll auf Rudolf, daß dieser erschrak und mitten im Satz steckenblieb. Aber alsbald erschien wieder die frühere Lebensmüdigkeit auf Karls Gesicht.

„Ich bin Ihnen nicht böse!“ sagte er.

Rudolf blieb stumm. Karl barg den Kopf zwischen seinen Händen und wiederholte mit erstickter Stimme im resignierten Tone namenloser Schmerzen:

„Nein, ich bin Ihnen nicht mehr böse!“

Er fügte ein großes Wort hinzu, das einzige, das er je in seinem Leben sprach:

„Das Schicksal ist schuld!“

Rudolf, der dieses Schicksal gelenkt hatte, fand insgeheim, für einen Mann in seiner Lage sei Bovary doch allzu gutmütig, eigentlich sogar komisch und verächtlich.

Am Tag darauf setzte Karl sich auf die Bank in der Laube. Die Abendsonne leuchtete durch das Gitter, die Weinblätter zeichneten ihren Schatten auf den Sand, der Jasmin duftete süß, der Himmel war blau, Insekten summten um die blühenden Lilien. Karl atmete schwer; das Herz war ihm beklommen und tieftraurig vor unsagbarer Liebessehnsucht.

Um sieben Uhr kam Berta, die ihn den ganzen Nachmittag nicht gesehen hatte, um ihn zum Essen zu holen.

Sein Kopf war gegen die Mauer gesunken. Die Augen waren ihm zugefallen, sein Mund stand offen. In den Händen hielt er eine lange schwarze Haarlocke.

„Papa, komm doch!“ rief die Kleine.

Sie glaubte, er wolle mit ihr spaßen, und stieß ihn sacht an. Da fiel er zu Boden. Er war tot.

Sechsunddreißig Stunden darnach eilte auf Veranlassung des Apothekers Doktor Canivet herbei. Er öffnete die Leiche, fand aber nichts.

Als aller Hausrat verkauft war, blieben zwölf und dreiviertel Franken übrig, die gerade ausreichten, die Reise der kleinen Berta Bovary zu ihrer Großmutter zu bestreiten. Die gute alte Frau starb aber noch im selben Jahre, und da der Vater Rouault gelähmt war, nahm sich eine Tante des Kindes an. Sie ist arm und schickt Berta, damit sie sich das tägliche Brot verdient, in eine Baumwollspinnerei.

Seit Bovarys Tode haben sich bereits drei Ärzte nacheinander in Yonville niedergelassen, aber keiner hat sich dort halten können. Homais hat sie alle aus dem Feld geschlagen. Seine Kurpfuscherei hat einen unheimlichen Umfang gewonnen. Die Behörde duldet ihn, und die öffentliche Meinung empfiehlt ihn immer mehr.

Kürzlich hat er das Kreuz der Ehrenlegion erhalten.